God doesn't do his job {Terminé}

Terrance avait l'air...blasé, il n'y avait pas d'autres mots. Derrière ses lunettes Dolcé, elle fumait une cigarette française ( genre cruella) en plein hôpital sans aucune gêne. La raison pourquoi Terrance devait rester ici, était...son grolard de mari. En plus d'être gros, il était con et par conséquent s'était pris un de ces coups de soleil à la piscine du Montecito. Résultat elle était obligé d'endosser son rôle d'épouse. elle soupira encore.

* Pourquoi je peux pas tomber sur un bel avocat soigné comme dans les pub gays....* pensa-t-elle en soupirant en voyant la grosse masse grillé qui était à ses côtés et qui lui donnait honnêtement envie de vomir.

* T'aurais pu crever....j'aurai pû m'offrir la rivière de diamants que tu veux pas m'acheter*

Terry leva un surcil. Cette femme était bien énervée, mais c'était encore mieux, un médecin énervé ne s'occupait pas de ses patients, avec un peu de chance, son mari aurait une infection et à elle les petits joyaux. Elle passa une main dans ses cheveux, dévoilant des boucles d'oreille qu'Eden n'aurait pas pu s'offrir en 3 vie même en épargnant comme une dingue.

"Et bien mademoiselle ( elle lut la plaque) Kane, mon entendement me dit qu'attendre 3 heures pour un brûlé c'est pas très digne d'un hôpital...."

Elle sourit, posant sans ménagement sa main ganté sur le dos brûlé de son mari. Celui-ci grimaca, mais elle aurait pu le griffer qu'il n'aurait rien fait.

" Mon mari a besoin de soin"

Petit tappotement.

" C'est un costaud, n'hésitez pas à y aller franco"

* Moi je vais à la chappelle priez pour qu'il s'étouffe dans ses cries*

"T'as entendu chéri...*lève ton gros cul et ramsse-toi là bas*..."

Le mari se leva, suivit de loin de Terrance qui essayait de trouver un stratège pour le finir. Han tiens, un escalier...non trop louche, elle l'avait déjà fait avec son 6ème mari. Elle avait mis sous ses chaussure un peu d'huile et avait remplacé le produit ménage de la bonne par...une puissante cire. Le pauvre homme fut tué par la bonne au grand désaroi de miss shaw qui hérita de 360 millions d'euros qu'elle déboursa en presque 6 mois entre vacances et achats. Cela faisait 5 mois qu'elle était avec son actuel mari et il ne voulait tout simplement pas crever...malheureusement. Elle tourna la tête vers le médecin et sourit. Elle sentait qu'elle l'aimerait bien celle-là.

" Son argent lui ressemble, il pèse plus d'un milliard de dollar....* que je n'arrive pas à avoir, tellement il est radin*"

*intéressant*

Terry ofrrit toute son attention à la doctoresse.

" Si par accident il devait être allérgique à un médicament que j'ai omis de mentionné...."

Elle laissa plané un suspens.

" mettre le feu à un hôpital n'est pas la meilleure solution...trop frappant.....et vous seriez au chaumage"

Elle sourit, enlevant ses gants.

"Non...les diamants valent beaucoup plus.... vous seriez la plus riche des docs de cet hôpital...et l'argent mène à tout ce qu'on veut...."

Elle avait bien remarqué l'état de la jeune femme qui n'arrêtait pas de fixer certains flacons avec un certain intérêt.

HJ: joli jeu de mot

Terry rit amusé par ce médecin. C'était un jeu dangereux que celui de parler de ce genre de chose dans un lieu comme celui-ci.

"Voyons docteur je n'oserai pas...."

Elle enfoura ses gants dans son sac.

"Vous savez pourquoi j'aime les diamants?....ils incarnent la pureté, la richesse, la beauté, la force....on les porte, comme on les utilise dans la science...on les maltraite...les trie...les selectionnent...seuls les plus fins se dévoilent au monde....les diamants c'est comme les hommes....à la différence qu'un diamants est immuable..."

Elle referma son sac.

" Mais je vais vous dire...c'est les diamants impur qui font les plus belles choses....et les plus sensé je suppose...."

Elle jeta un regard à son mari.

" Si cela ne tenait qu'à moi, il aurait déjà un diamant en travers de la gorge..."

HJ : Micci ^^

• Certains patients lançaient des regards vers elles, visiblement outrés qu’un médecin prenne le temps de discuter avec une femme en bonne santé alors qu’eux étaient à l’agonie. Mais Eden s’en moquait royalement, elle tenait à peine debout, selon les lois de cet Etat, elle n’était même pas censée être encore ici alors ce qu’ils pouvaient bien penser de son attitude lui passait au dessus de la tête.
  Elle eut un sourire qui n’avait rien de joyeux quand la jeune femme lui dit qu’elle n’oserait pas. D’autres avaient tué pour bien moins que ça… Qui l’en blâmerait, supporter un homme comme le sien ou s’amuser avec un milliard de Dollars, le choix n’était pas des plus difficiles…
  L’exposé sur les diamants la surpris. Elle n’avait jamais vu les choses de cette manière et ne leur avait jamais accordé grande importance… Elle n’en avait eu qu’un et elle l’avait vendu pour satisfaire à un besoin primaire de survie… Elle était face à ne connaisseuse et elles n’avaient pas les mêmes priorités.
  
  « Un diamant, surtout assez gros pour étouffer un homme ne s’avale pas si aisément… Mais je vous fais confiance pour trouver autre chose… »
  
  Elle pouvait même lui donner un ou deux conseils dans un élan de générosité. Mais pas ici, elles étaient un peu trop au centre de l’attention. Les quasis mourants lui jetaient des regards plein d’espoir qu’elle se faisait un plaisir d’ignorer. Elle venait de décider qu’elle n’était plus en service.
  
  « Et si nous allions prendre une petite cigarette dehors… Votre mari est entre de mauvaises mains, ne vous en faite pas… Madame ? »
  
  Elle ne fumait pas, un vice au moins qu’elle n’avait pas mais cette femme l’intriguait et elle trouvait sa conversation beaucoup plus intéressante que celle des malades qui en dehors de « j’ai maaaaal » n’avait pas un vocabulaire très varié.

eHJ: nous sommes tout simplement machiavélique

" Cela m'enchante, moi qui m'inquiétait qu'il soit trop bien pris en charge ici...."

Elle sourit, un sourire dentifrice parfait qui s'était caché derrière ce rouge intenséement voyant. Elle demanda une minute pour raconter un autre mensonge à son mari et quand il eut l'envie de l'embrasser elle posa un doigt sur ses lèvres.

"ah ah ah...tu sais bien que tu ne peux pas bouger les lèvres....tu t'es brûlé la bouche * dommage que ce n'était pas la langue avec*...je ne tiens pas à te faire mal voyons...."

Elle se redressa prenant le porte-feuille de son pantalon.

" Je prends ça avec...`comme ça personne ne le volera * a part moi* "

Elle revint vers la doctoresse.

"Ma foi une cigarette n'est jamais de trop....Terrance Scheinzke....exactement de cette dégueulasse saucisse...je vous suis...."

HJ : De suite les grands mots…

• Elle lui rendit son sourire. Pas un sourire qui donne envie au gens de vous faire confiance, non, plutôt un sourire qui leur donne envie de vous faire enfermer. Penser à se débarrasser de certains malades, elle ne pouvait nier y avoir pensé. Elle n’avait pas une grande patience et quand celle-ci était mise à rude épreuve, les envies de meurtres ne manquaient pas. En général, elle refilait se genre de « client » aux internes, histoire qu’ils en bavent un peu. Chacun son tour, la vie est cruelle.
  
  Le mari était vraiment pitoyable, comment pouvait-il ne pas voir que sa femme le détestait ? Eden avait bien une idée sur la question… Là où la jeune femme portait des diamants, son mari l’avait elle a son bras… Difficile de lui reprocher, elle était vraiment très belle. Le jeu des apparences avant tout…
  
  Elles sortirent de l’hôpital, il y’avait juste devant un grand nombre de personnes qui tiraient sur leur cigarette avec l’énergie du désespoir. Pathétique ! Au milieu, des ambulanciers tentaient de se frayer un chemin avec leurs brancards sans écraser personne. L’éternel ballet des hôpitaux, cela ressemblait presque à une chorégraphie.
  
  Elle ne prit pas la peine de donner son nom à Terrance, cette dernière l’avait déjà lu sur sa blouse. Blouse qu’elle quitta pour être sûre que personne ne viendrait la solliciter pendant qu’elle se détendait un peu. Malgré tout, elle savait qu’à cause du manque de personnel, elle était bonne pour la faire sa seconde garde d’affilé.
  
  « J’espère ne pas vous démoraliser mais il y’a peu de chance que vous soyez veuve aujourd’hui. Même un première année s’en sortirait avec un cas pareil… »
  
  Elle était parfois vache avec son interne mais c’était la vie ! Personne ne ferait de cadeaux à Amanda alors autant qu’elle s’y habitue… Mais elle devait bien se douter que si elle la laissait souvent seule c’est parce qu’elle lui accordait un minimum de confiance… Un minimum.

"Je sais qu'il ne pleut jamais à Las Vegas, mais êtes-vous véritablemetn obligé d'entraver ma bonne humeur. "

Elle s'éloigna, s'asseyant plus loin pour être au calme. Etrangement même avec ce climat d'été constant, Terrance avait toujours uen peau très blanche, nullement brûlé, nullement protégé, comme si le soleil traversait sans la toucher. Elle n'alluma pas de cigarette, pas maintenant, car elle n'y trouverait aucun intérêt.

" vous auriez dû travailler dans une morgue...ou peut-être une boucherie....ou l'infirmerie d'un orphelinat....qu'ici aux urgences...ces pauvres individualistes peuvent vous coller n'importe quand un procès....mais...je présume que cela vous arrange...d'arrager un peu plus votre si gentil papa..."

Elle sourit.

" Je lis la presse..."

* et comment...ca a gaché mon coup....j'ai pas eu la première page pour mon cass....*

Elle ouvrit le porte-feuille de son mari.

" han quel radin celui-là...."

Des billets, des cartes banquaires, des cheques. Ca démenangeait sérieusement Terry de tout lapider.

• « Je voulais vous éviter une fausse joie… La prochaine fois, laissez le plus longtemps, une insolation bien maitrisée, ça ne pardonne pas. »
  
  Que ce soit la fatigue, le besoin de décompressé ou tout simplement par envie de faire quelque chose de contraire au règlement de l’hôpital, elle était en train de donner des conseils à une femme pour tuer son mari. Cette constatation la laissa de marbre. Après tout ce pauvre devait s’y attendre en épousant une belle plante de ce genre. A moins qu’il soit le plus grand naïf du monde ou que Babar lui ait trop violement tapé sur le ciboulot. Chaque rose à ses épines et pas besoin d’avoir fait Harvard pour savoir que Terrance devait piquer de diverses manières.
  
  « Ce n’est pas drôle de travailler dans une morgue, on ne peut même pas annoncer aux gens qu’ils sont morts… Et puis il faut bien que l’avocat que l’hôpital paie une fortune chaque année serve à quelque chose… »
  
  Elle ne s’attarda pas sur son cher géniteur. Les Kane avaient un petit empire à Vegas et que le fils prodige, grand militaire de surcroit prendre la direction du plus prestigieux établissement de la ville, cela avait fait du bruit… Elle ne savait toujours pas comment il s’était débrouillé pour que sa cure de désintoxication reste secrète… C’est fou ce qu’on apprend dans l’armée, comme menacer des journalistes, l’air de rien…
  
  Radin ? C’était un point de vue.
  
  « Voyez le bon coté des choses, il n’y a rien à acheter dans les environs de l’hôpital, sauf si vous voulez faire une indigestion de barres chocolatés. »
  
  Cela lui fit penser qu’elle n’avait pratiquement rien avalé depuis son arrivée ici quelques heures plus tôt.
  
  *Je ferais un détour par la cafet’… Pourquoi la bouffe des hôpitaux est si mauvaise ? Ils veulent aussi achever les patients ?*

HJ : Dernier message de la nuit, vais dodoter

Hj: J'espère que tu as bien dormi^^, allez ça repart

« Je voulais vous éviter une fausse joie… La prochaine fois, laissez le plus longtemps, une insolation bien maitrisée, ça ne pardonne pas. »

" Jamais deux fois la même chose...."

en effet elle lui avait donné des somnifères, mais apparemment pas assez, dommage, en plus de l'argent de son mari, elle aurait eu le dédommagement du Montecito. En fait, elle avait tellement manipulé son mari que de lui donner des coups de couteaux lui auraient encore arraché un je t'aime ma chéri. Mais Terry n'aimait pas les effusions de sang, non elle préférait être plus discrète, quoiqu'à Los Angeles, elle avait eu chaud, très chaud même. M'enfin le monde n'est pas parfait, heureusement pour ceux qui utilisaient le système aussi bien que Terry. Eden lui plaisait bien, ce dégout pour sa propre profession qu'elle s'appliquait pourtant à faire. Un autre point commun entre elle.

« Voyez le bon coté des choses, il n’y a rien à acheter dans les environs de l’hôpital, sauf si vous voulez faire une indigestion de barres chocolatés. »

" Il y a toujours quelque chose à acheter. Rien n'est gratuit dans cette ville, même pas le fait de respirer. D'une manière ou d'une autre, on contribue toujours à l'économie de la ville, même si on ne le veut pas."

Elle tira au hasard quelques billets du portefeuille qu'elle referma et mit dans son sac. Puis enleva ses lunettes, dévoilant un regard extrèmement bleu.

" Avez-vousdéjà désiré quelque chose au point de vouloir mourir pour elle miss Kane?"

"Les méthodes ne manquaent peut-être pas, mais la Méthode avec un grand M est rare à trouver et extrèment difficile à executer."

Pour le commun des mortels cettte discussion aurait pu paraitre...comment dire, digne de deux psyopathes internés qui échangeaient les derniers potins sur ce qu'ils avaient fait. Mais pour Terrance c'était beaucoup plus, elle avait trouvé là, une personne qui avait capté son attention pour plus que 5 minutes sans user d'argent ou de diamants et cela était assez rare pour la jeune femme. Loin d'elle l'idée d'imaginer qu'elles deviendraient amies un jour, mais elle sentait que par une certaine façon, elles étaient liés par une dépendance, certes sous une autre forme, mais dépendance comme même. 2ème point commun avec cette jeune femme. Cela en devenait inquiétant, non? Terrance nota en biais le comportement de son interlocutrice suite au sujet du désir intense.

"Je crois que je peux très bien l'imaginer....rien que d'en parler vous procure la sensation de l'avoir, de le sentir, contre votre peau, si doux, si plaisant....tout à fait ce qu'il faut après un si dur labeur pour l'avoir eu. "

Elle soupira.

"Et malheureusemetn cela ne s'arrête jamais....même si on est forcé de décrocher parce qu'un stupide flic n'a pas pu se contenter de faire comme les autres" lanca Terrance avec une amertume assez grande. 1 homme pouvait se vanter de l'avoir mis dans son sac et piégé, un seul homme, et cet homme elle ne pouvait décidément pas l'oublier si facilement .

" Laissez moi deviner...vous êtes dans votre phase....et si on mettait un peu de suspens en ne cédant pas à votre tentation.."

« Avouer cependant que si c’était vraiment simple, s’il n’y avait pas cette excitation que procure le risque d’être prise, ça ne serait pas aussi bon… »

" Je l'avoue volontier, car ce que vous dites est tout simplement la seule et unique vérité. Mais je ne fais de mal à personne...enfin...presque à personne, pourquoi m'obligerai-je à faire comme les autres quand j'ai une bouchée de pain pour si peu"


Elle se fit silence, certaines choses méritaient un certain respesct qu'on en parlait. Elle analysait pour elle la réaction de la doctoresse à ses dires, et fut surprise de contstater que leurs différences s'effacaient au fur et à mesure que leur small talk comme disait les anglais avançaient. Etait-ce une bonne chose? Vider son sac devant ce qui avait été 5 minutes plus tôt une parfaite étrangère qui vous avez arraché une cigarette de la bouche. Elle l'écouta, avec la même tenue, le même mutisme, la laissant parler jusqu'à son point final.

"Peu importe les choix....décrocher a perdu de sa valeur....l'on décroche un téléphone...un vêtement de son porte manteau...mais ce mot va au dela de la simple utilisation qu'on lui donne. Personne ne sait vraiment ce qu'il entraine comme conséquence. enlevez sans inquiétude le totalement, et gardez le jamais, car le jour où l'on décrochera....ce sera de la vie....car dércocher deviendra synonyme de rendre les arme et se laisser mourir"

« Décrocher… » elle prononça se mot à demi voix, comme si c’était une insulte ou alors un nom sacré. « On s’arrête, par choix, par obligation… On ne décroche jamais totalement. »

Terry lui fit un petit sourire.

" Pour la bonne forme, félicitations d'avoir tenu si longtemps dans ce cas...." lanca-t-elle avec la plus grande ironie et hyppocrisie qu'il soit.

Terry rit doucement.

" Je crois que je vais rester à l'ancien système...."

Elle remit ses lunettes, alors qu'elle apercevait au loin le kyste feu rouge sortir de l'hôpital. Elle soupira, elle aurait bien aimé rester auprès de Kane, au moins le temps passait sans qu'elle ait l'impression qu'elle en faisait une perte. Mais bon, il ne faut pas abuser des bonnes choses.

" J'ai bien peur, que notre pause s'est terminée....malheureusement"

Elle se leva avec une lenteur déconcertante.

" Le jours de soleil nous rendent vraiment trop philosophe....c'est.....effrayant"

Elle lui tendit la main pour la serrer.

"Ce fut....pour uen fois....un plaisir de s'entretenir avec vous miss Kane..."

Elle finit aussi par dévoiler pourquoi elle avait la liasse de billet dans la main. Elle l'enfourra dans la main de Kane, avec sa carte avec un sourire qui voulait tout simplement dire, take care. S'occuper des autres étaient rare pour Terry, mais le sort de Kane commençait à lui tenri à coeur, ce serait trop dommage de gacher un tel talent. Elle commença à s'éloigner, de cette démarche singulipre qu'on les dame du monde et qui était tout simplement provocatrice. Mais elle s'arrêta et se retourna vers Eden.

" Mon mari est invité à une sorte de...réunion....unautre euphémisme pour dire qu'il va se saouler la gueule en payant des co-girls. si le coeur vous en dit de venir diner....aux frais de mon mari....vous savez où me trouver

• Suivant le regard de Terrance, elle vit une petite grimace en voyant le mari sortir de l’hôpital. Ainsi donc, Amanda n’avait finalement pas réussi à le tuer. Tan pis, au moins elle n’aurait pas à lui faire de sermon… Quoi que l’idée de passer ses nerfs sur cette petite sainte d’interne était plus que tentant. Oh, elle trouverait bien une raison de lui gueuler dessus. Elle eut un petit sourire, un rien sadique à cette idée.
  Elle était quelque peu déçue que l’entretient se termine, parce que cela signifiait qu’elle allait devoir retourner à son travail. Une salle pleine de malades, réels ou simulateurs, rien que pour son plaisir. Youpi ! Comment elle avait fait pour rester clean pendant autant d’année ?
  
  « Ce fut un plaisir également… »
  
  Ce n’était pas tous les jours qu’elle avait l’occasion de rencontrer une personne qui semblait avoir aussi peu de morale qu’elle. C’était agréable de ne pas avoir à jouer les gentils petits docteurs qui veulent sauver tout le monde. Un monde en paix ! N’importe quoi ! Dans un monde en paix, les urgentistes seraient au chômage !
  Elle se serait bien excusée pour la cigarette mais… Elles auraient su toutes les deux que ce n’était pas d’une sincérité absolue. Et ça n’aurait pas collé avec la discussion qu’elle venait d’avoir.
  
  Elle resta sans réaction en regardant la liasse de billets et fit rapidement une association d’idée pour trouver l’utilisation qu’elle pourrait en faire. Il fallait juste qu’elle retrouve le numéro de Nathan… Elle glissa le tout dans une poche de sa blouse blanche, sans grands scrupules.
  
  L’invitation de Terry était plus que tentante… Elle éprouva un dégout certain et une petite pitié aussi pour les calls girls qui allaient devoir se frotter contre l’écrevisse.
  
  « Je le sais en effet… Si dans huit heures, vous êtes encore dans cet état d’esprit, je serais ravie de continuer cette … Conversation… »
  
  D’ici huit heures, elle serait mise dehors de l’hôpital qu’elle le veuille ou non. Le big boss n’acceptait pas qu’un médecin fasse plus de vingt huit heures d’affiler et par un mystère incompréhensible, il savait toujours depuis combien de temps ils étaient en service.
  
  Elle enfila sa blouse en soupirant et regagna l’hôpital.
  
  *Où sont rangés les amphéts ? *

HJ : Me suis rarement autant éclatée à faire un sujet !!!

Hj: me too...je sens que ce sera pas le dernier sujet

" Je change rarement d'avis une fois que j'ai dit ce que je pensais....donc...à plus tard....peut-être"

Elle observa Eden repartir dans sa prison, alors qu'elle rejoignait la sienne qui aujourd'hui avait la forme d'une limousine. Elle y disparut, tout comme son mari et le véhicule prit le chemin de leur hotel, à savoir le Montecito.

=> montecito

HJ : Aucun doute !!

• Au moment où elle entra dans l'hôpital, son beeper sonna une nouvelle fois. Encore Daniel !
  
  *J’arrive mon cœur…* pensa-t-elle avec ironie.
  
  Il ne pouvait pas la laisser respirer un peu ? Qu’est-ce qu’elle avait fait encore qui nécessite qu’il la convoque ? Les remarques tournaient toutes autour du même thème : vous ne pouvez pas être plus gentille avec les internes ? Vous ne pouvez pas être plus agréable avec les patients ? Vous ne pouvez pas respecter vos collègues ?
  
  Elle se retourna pour voir s’éloigner la limousine dans laquelle avait prit place Terrance. Les huit prochaines heures allaient être longue…
  Elle n’avait pas fait trois pas qu’une interne lui tomba dessus, Diana quelque chose si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Elle n’avait pas cette interne en charge, elle l’envoya se faire voir et lui conseilla de demander de l’aide à quelqu’un d’autre.
  Avec autant de motivation que si elle devait aller se faire pendre, elle se rendit dans le bureau de Daniel.

{Sujet Terminé}